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Norbert à PEKIN 2 (le retour)
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22 avril 2006

jour 8 (2eme partie)

). Luo jie ouvre une porte, et je me retrouve dans une salle de danse. Il y a six ou sept personnes au centre, et au milieu un jeune chinois qui en train de dire le mot magique qui ouvre les portes mystiques de cette danse latine que l on aime tant : ONE !!! j étais dans un cours de Salsa. Luo jie m avoue que depuis mon départ, elle a décide de prendre des cours de salsa. Elle me présente au prof, qui m accueille avec un grand sourire. Il me présente une de ses élèves et insiste pour que je danse avec elle. La jeune chinoise est techniquement parfaite.
Elle maîtrise parfaitement le tours et les attitudes de danse, je n ai aucun mal a la guider. La seule chose, c est que c est presque trop par cœur, cela manque un peu de spontanéité. Juste après, le prof commence son cours. Je me rends très vite compte que, comme sa partenaire, il sait très bien faire les figures, mais qu il na pas les outils pédagogiques pour les expliquer. L’enchaînement  qu il propose, ressemble un peu a celui de mes danseurs niveau 1. Je fais le cours avec Luo jie. Apres une heure de danse, le cours s arrête et se sont de nouveaux profs de salsa qui entre dans la salle. Le même rituel de présentation s opère et, la, aussi, j ai droit a la jeune fille, qui me demande si je voudrait danser avec elle. C est une très jolie chinoise, après une longue et mure réflexion ....d un centième de seconde (même a l autre bout du monde, on ne se refait pas), j accepte l invitation, et nous voila, dansant sur une très bonne musique. Pareille a la première, les passes s enchaînent et je n ai absolument aucun mal a guider ma danseuse. Elle suit sur toutes les variations et c est vraiment un vrai plaisir de danser la Salsa avec cette si jolie jeune femme. A la fin du morceau, les profs se rassemblent viennent me parler. Luo jie fait la traduction. En fait, il veulent m inviter a venir avec eux, ce soir, dans la grande boite de salsa ou j étais allé (et vous aussi si vous avez vu les photos) samedi dernier. Je leur dis par l intermédiaire, de ma traductrice, que je ne peux pas y aller ce soir, alors ils m invitent mardi soir prochain a revenir aux cours puis a sortir en boite avec eux. Je sens que mardi cela risque d être très chaud !! Je remercie longuement de leurs gentillesses, les profs de cette salle de danse et je quitte le lieu avec un large sourire sur les lèvres. Pour un début de soirée je trouve qu elle a fait le bon choix.

On s engouffre a nouveau dans un taxi, direction (je l ai su plus tard) le lotus Lane. Lorsque nous sortons du taxi, Encore un spectacle de folie : Imaginez vous, les danseurs du matin, mais multiplier par 10. Il doit y avoir, au moins 150 personnes qui dansent dans la rue. Je trouve cela génial, je ne sais pas ce qu il dansent, c est un mélange de toutes les disciplines, c est un truc de fou !! Ils n y a pas de rythmes, pas de pas, juste une bonne cinquantaine de couples qui bougent dans  des mouvement aléatoires berces par une musiques sans tempo. Il est vrai qu’il ont l air de s amuser, se qui enlève d un seul coup, toutes mes critiques de styles et de tempo. Le plus important, c est le plaisir de danser.

Je quittais, presque a regret, les danseurs du soir (puis ce que vous savez qu il y a les danseurs du matin).Le ‘Lotus lane’, le soir venu,  revêt son habit de gala, les restaurants et les pub rivalisent en lumières et en sons. Nous marchons avec Luo jie, au bord du lac, il fait très bon en ce début de soirée. Les musiques, les lampions traditionnels, et les barques décorées qui emmènent les volontaires faire le tour du lac, me plongent et m enivre par leurs beautés et leur charmes. Je pense que la jeune chinoise a choisi, pour aller manger, un restaurant du bord du lac. Une ambiance romantique plane alors sur la suite de cette soirée (mais, je ne suis pas un homme facile).Nous marchons autour du lac, puis nous le dépassons, je commence a m inquiéter un peu car, après  le’ Lotus lane’ il y a les « houtong » (j écris en phonétique pour que vous ayez une idée de la prononciation).Ce sont les quartiers pauvres, les bidonvilles. Ils sont composes de toutes  petites ruelles qui serpentent entre les minuscules cases ou habitent la population la plus défavorise de la ville. Tout n est que misère et détritus. Si vous voulez un jour savoir vraiment ce que le mot misère veut dire, alors, venez faire un tour dans ce coin. Cela vous fera prendre conscience de beaucoup de choses .La première en tout cas, c est de se dire que l on est bien chez nous, en France. Cela relativise tous nos petits ‘bobos’, si important et graves pour nous, que l on voudrait que le monde s arrête, et qui deviennent si dérisoires voire même ridicules, a la vue d un spectacle si triste. L homme, s il a réussit a voler, a rouler, a conquérir les océans, a marcher sur la lune, a pouvoir communiquer avec toute sa planète, a juste oublier ses semblables. Il me parait inconcevable et tellement indécent de laisser, en ce début de 21eme siècles des hommes et des femmes vivrent dans de telles conditions. Peut être me taxerez vous de naïf, ou d utopiste mais, même si j ai, évidemment, le recul sur la situation, j ai la faiblesse d aimer mon prochain et de vouloir que ces gens connaissent un vie meilleure. Encore une fois, tant à passer pour un ‘doux et gentil rêveur’ j assume mes convictions tout en s sachant très bien que le monde ne changera pas pour moi.

La nuit  accentue grandement le sentiment d insécurité. Une angoisse m envahit. Plus nous entrons a l intérieur du quartier, plus les allées deviennent petites et plus j ai l impression de ne plus savoir vraiment ou je me trouve. A cet instant, j ai conscience que je serai incapable de retourner au lac. Nous croisons deux hommes, elle leur parle en chinois et je comprends que Luo jie, aussi, s est perdu. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas mon courage incroyable qui transformerait les légendaires Ulysse, Hercules ou Alexandre en petits lapins blancs tremblant, les yeux écarquilles, voyant fondre sur eux, l aigle ou la buse affame, je peux vous dire que, tel un héros mythique, n écoutant que cette force que m a donne la vie et qui me fait toujours, tel ce taureau de combat avançant inexorablement vers sa mort en affrontant une dernière fois la cape et l épée encore étincelante du torero,prendre la bonne descision au bon moment, je me suis approche de ma compagne et je lui ai dis avec ce ton, que seul ,possedent, les hommes de courage : "Si on faisait demi tour ?' Elle me sourie, me prend par la main, ce qui, pour une chinoise est un geste de confiance.Souvent cela veut dire que la fille aime sincèrement le garçon, peut être même qu elle en est profondément amoureuse, qu elle rêve de se marier , de fonder une famille, de créer un foyer, de vivre heureuse, dans la passion, la tendresse, l amour…….En fait, elle a du, juste s apercevoir que j étais mort de peur(  D accord, c est pas génial pour mon pouvoir de séduction, mais je ne livre que la vérité a mes lecteurs). Je la suis ,donc, dans les dédales de cet immense labyrinthe. Au bout de 5 minutes de marche, au détour d une ruelle, Luo Jie s’immobilise devant une petite porte en bois. Je vois, sur le cote droit de l entrée, une petite enseigne lumineuse ou l on peut lire « no name ».Mon amie tape a la porte. Une femme nous ouvre, elle est en tenue traditionnelle. Elle nous invite à la suivre. Lorsque mon premier pied (car j en ai deux) franchit le seuil de la porte, je suis comme transporte dans un autre monde, une autre dimension. C est un peu, comme si, sans le savoir, j avais traverse un portail dimensionnel, un accès a un autre espace. Je reste ébahi ,sans vraiment réagir, l endroit est superbe, la décoration, les lumières changeantes, les tables toutes différentes, la musique très zen, apportent une touche de calme et de sereinite a l endroit. N ayons pas peur des mots : Je suis bluffe. Comment aurais je pu imaginer qu un tel endroit, puisse exister dans un tel lieu ? La serveuse nous accompagne jusqu à notre table. L ambiance feutre et la douce flamme de la bougie qui tente d éclairer notre table, me font oublier, du coup, tout ce qui c est passe avant. Le repas est servi avec un soin infini, autant dans la conception des plats que dans la ‘dévotion’ de la serveuse. Comme je ne comprends pas très bien (pour ne pas dire pas du tout) l anglais, et que je suis oblige de faire répéter 3 fois chaque phrase que ma compagne du soir me dit, j opte pour une autre solution : Parler tout seul sans s arrêter et, de temps en temps, lui poser une question pour qu elle réponde juste par oui ou par non, ce qui laisse a Luo jie , le sentiment qu elle intervient dans le discours. Je sais, qu a la lecture de ces mots, des amis proches, des élèves, et quelques parents d élèves, sont en train de se dire en souriant ; « Cela ne dois pas être trop dur pour lui de parler sans s arrêter pendant une soirée ». Je leur réponds, donc, a tous, que  c’est une prouesse, un exploit, un défi, pour votre modeste narrateur de pratiquer  l idiome britannique. Je relève le chalenge. Je suis surpris que mes mots s enchaînent relativement bien et surtout que la jeune femme en face de moi a l air de me comprendre. Le lieu, la jeune et jolie chinoise ou tout simplement l instant (en clair c est surtout la jolie chinoise, mais, bon, je voulais un peu la jouer "romantique".)  transforment cette soirée en asiatique douceur. Le repas et la soirée se termine, nous sortons de ce restaurant sans nom (il faut suivre un peu), nous retrouvons (enfin, plutôt, elle) le Lotus Lane et ses lumières. Il ne nous reste, alors ,qu a reprendre un taxi.

Le reste de cette nuit restera ,bien protége, dans le petit compartiment secret de ma mémoire. Je laisse, pour une fois vagabonder votre imagination, permettant un libre court à vos anticipations et autres phantasmes. Je devine qu il y aura parmi les lecteurs, ceux qui vont penser que je me suis fais reconduire en beauté(méchants !!!), d autre qui vont opter pour une fin de soirée plus ‘caliente’. Quelques lectrices qui vont se dirent « Mais non, il ne s est rien passe ». En tout cas je ne dirais rien (même si Fred ou fabien le demande dans les commentaires) a personne sauf a Clotilde, bien sur, qui sait tout de ma vie, car elle est et sera toujours ma seule et vrai confidente (cherchez pas a lui demander, elle sera loyale).

Je rentre à la maison extenué, je suis véritablement a bout de force ce qui est compréhensible avec tous les efforts physiques que m a demande….. cette longue journée de marche et de découvertes. J entre les photos du jour dans l ordinateur et je pars me coucher avec dans la tête et dans les yeux, des milliers d étoiles d or qui dansent dans un ballet d émotions et d émerveillements ( les champignons du restaurant seraient ils hallucinogènes ?)

Photos

1-2-3-4-5-6: Le repas de midi

7-8-9-10-11-12-13-14-15-16-17-18-19-20-21-22-23-24-25: Le Lama Temple

26: Un rouleau a priere.. j ai fait un voeu, s il se realise je serai l homme le plus heureux du monde.

27-28: Vues exterieure du Lama Temple.

29: J ai trouve des MnM's!!!

1dsc030742dsc030753dsc030764dsc030775dsc030786dsc030797dsc030808dsc030819dsc0309010dsc0309111dsc0309212dsc0309313dsc0309414dsc0309515dsc0309616dsc0309717dsc0309818dsc0309919dsc0310020dsc0310121dsc0310222dsc0310323dsc0310424dsc0310525dsc0310726dsc0310827dsc0311028dsc0311129dsc03109

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Commentaires
R
Salut hombre de night,<br /> <br /> Juste pour t'informer que tu n'as pas intérêt à oublier de reprendre l'avion pour deux raisons :<br /> <br /> - la première est que Clo s'ennuie que tu ne sois pas là.<br /> <br /> - la seconde est que samedi il y a une finale de coupe de France PSG-OM !!!!!!!!!!!!!<br /> <br /> Certes Fabien te dira allez OM mais il fait fausse route, je dois le remettre sur le bon chemin, son esprit est perverti, il faut dire ALLEZ PSG.<br /> <br /> Amuse toi bien et à bientôt.<br /> <br /> Rony des bois
Norbert à PEKIN 2 (le retour)
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