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Norbert à PEKIN 2 (le retour)
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26 avril 2006

jour 11

Le soleil a, déjà, pointe ses rayons sur Pékin, le ciel est d un bleu que je n avais pas encore vu depuis mon arrive en chine. Un léger vent se faufile habilement entre les buildings en un sifflement constant. Il est aux alentours de 11h, lorsque mes yeux s entrouvrent. Mon œil gauche me fait légèrement moins mal, ma vision n est pas parfaite mais je n ai pas envie de m inquiéter, on verra bien, c’est tout.

La fin de matinée se passe, je travaille sur le blog, je mange avec la famille à la maison. Nous avons prévu cet après midi, d aller avec Alicia (la sœur de laure) au ‘Toys market ». Comme son nom l indique c est un immense magasin dont un étage est entièrement consacre aux jouets, gadgets et jeux en tous genres (Si Laurence voit cela un jour, elle ne repart plus). C est le fouillis complet, nous avançons entre les allées, je suis bouscule par les clients, je suis émerveille par tous ces objets coinces les uns contre les autres dans les petits stands. Je retrouve un sourire et une âme d enfant, je suis sous le charme du lieu. Les bruits, les couleurs ainsi que les milliers de lumières qui clignotent me ramènent  inconsciemment dans mon enfance, je ressens resurgir mes envies de gosse que tout émerveillait et j ai envie de tout acheter. Il était si doux ce temps de l enfance ou je ne faisais que rêver. Rien n était encore construit dans ma vie, je savais pertinemment que je pouvais tout être, tout devenir, du grand avocat( j aurais pu bosser avec Yves et fabien) au joueur de foot, de  l informaticien a l astronaute et du commercial au prof de danse. Lorsque l on est enfant, on peut, on veut, tout croire. Cette bulle confortable a l intérieur de laquelle j ai grandis et que seuls la fin des études, le retour de l armée et la quête d un travail, ont réussi a crever, était pour moi comme un grand jardin illumine constamment par le soleil, ou, je pouvais marcher et courir a ma guise en toute sécurité, car rien n était grave, même si je faisait un mauvais choix, j avais toute la vie devant moi pour changer de cap et rectifier la chose. J ai vécu ces instants avec bonheur, je me demande quelques fois si j ai, un jour, voulu être grand et si finalement, ma carrière artistique n est pas la résultante de cette volonté de ne pas vieillir pour garder  mon âme d enfant. Pour être très honnête,  je réfléchis souvent a cela, je me dis qu il faudrait que je change un peu, que je me « range », que je me raisonne pour tendre vers une adéquation entre mon image et mon age, et faire «  comme il faut » ou «  comme il est normal de » ; Mais en suis-je vraiment capable ? Je crois plutôt qu il ne faut pas contrarie sa personnalité, on doit au contraire l accepter et tenter de vivre avec. Peut être n ai-je pas la crédibilité ou le sérieux que l on attend de moi a trente ans passes ( eh oui), mais cette partie de moi qui n a pas grandi prône des valeurs de tolérances, de rencontres, de partages et croit toujours que le grand amour, sous les traits d une jeune femme splendide, qui, lorsque elle me parlera enchantera de sa voix mon esprit, qui aura la repartie, l élégance et le savoir vivre qui peuvent transformer une femme en muse ou en déesse, tapera a ma porte pour me faire vivre, comme l on lit dans la littérature romantique, une passion  d une telle force qu elle ne s arrêtera ni se ternira jamais. Je vais arrêter la mes propos sur la fuite du temps, « RONSARD »  a déjà tout écrit sur le sujet. Je continue donc mon récit sur ce splendide et si pittoresque magasin (Les lecteurs intéresses seulement pas la vie chinoise m excuseront pour mon léger dérapage). Sur les étages supérieurs, il y a des vendeurs de perles, de  vêtements, de souvenirs et d objets d’arts en tout genres et au sous sol, il y a une marche aux poissons (l odeur ne m a pas donne envie de visiter le lieu car, je pense qu a ma sortie et même, après trois douches consécutives j aurais eu grand mal a me débarrasser de ce «  fumet ».

Le temps de ramener, en taxi, Alicia a la maison, nous devont, avec Odile, repartir pour aller voir l opéra de Pékin. C est un spectacle que je veux voir absolument, .l année dernière, j avais été très frustre de n avoir  pas pu y aller. C est la culture ancestrale chinoise. Il se déroule en trois actes (trois  petites pièces). La première est une histoire, la deuxième  est une suite de chansons et la troisième est une scène avec des combats. Incontournable !

Nous arrivons devant le théâtre. Apres avoir pris nos billets, nous entrons dans un grand hall, il y a trois salles, l une est pour le cirque de pékin (acrobaties et jongles), dans l autre, il se joue un spectacle de magie et c est dans la dernière que va se jouer la représentation pour laquelle je suis venu. Sur les murs il y a des photos, devant moi il y a une petite scène ou va se jouer le spectacle.  Je m assois sur le siège que ma conseille l ouvreuse, et j attend patiemment le début de la représentation.

Au bout d une dizaine de minutes, les lumières d ambiances s éteignent et le spectacle commence. Je ne vais pas y aller par 4 chemins, même si je pense, forcement, n être pas objectif sur le sujet, car je n ai, au préalable, pas cherche a connaître ni a comprendre ce type d opéra, mais je n ai absolument pas aime !! Imaginez un vacarme assourdissant, un peu comme si une dizaine de personnes tapaient avec des louches sur des grandes casseroles de toutes leurs forces attendant que le comédien, l instant d une pose, soudainement s immobilise pour arrêter leurs bruits puis le reprendre de plus belle, au moindres mouvements de l acteur.

Pour le deuxième acte, c est une comédienne, en costume traditionnel avec deux grands rubans qui prolongent les manches de sa robe, qui se présente a nous. Elle débute sa chanson. Stupéfiant ! Sa voix est un mélange entre les cris que pourrait faire un chat si on le torturait et l alarme de ma maison. La tonalite est très aigue , elle monte est elle descend de manière périodique et cadencee(Pierre pourrais mieux vous dire avec les termes techniques qu il connaît et dont il est si friand, que c est un son sinusoïdal, mais comme je n en suis pas sur, je vous demanderais, chers lecteurs, de ne pas apporter grand intérêt a cette parenthèse) .Je me languis la fin de cet acte, car mes oreilles de mélomane (européen) ont du mal a se faire a cette succession de sons non harmoniques( je rappelle a mes lecteurs, que ceci  est juste  mon appréciation et que cela ne remet pas en cause , la coutume chinoise ni le travail et la compétence des acteurs qui se produisent dans ce théâtre ).

Le troisième acte, même s il est toujours accompagne de cette musique assourdissante est plus attractif. Il se joue devant nous une scène de combat a l épée avec des acrobaties. C est plus spectaculaire et nettement  plus propice à être aimer par les néophytes que  nous sommes, nous, les étrangers.

La représentation se termine, la musique si forte est toujours présente à mes oreilles même après être sorti du théâtre. Il y a des choses que l on doit voir et connaître pour ne pas, comme le dit le proverbe « mourir idiot », l opéra de
pékin en est une. Honnêtement je n ai plus du tout envie d y retourner, ou plus tard peut être, si un jour je fais ce travail de recherche et de compréhension sur cette discipline théâtrale chinoise ou si un jour la nature m ôte toutes capacités auditives.

J ai envie de me remettre de mes ‘émotions’, Odile me dit qu il y a une très grand restaurant dont la spécialité est le canard laque. Elle a toujours voulu y aller mais elle n a jamais eu encore l occasion. Sans perdre une seconde nous décidons donc d aller dans ce lieu mythique de la gastronomie chinoise qu est le ‘Da Dong restaurant ‘. Une devanture digne d un palais  un couloir d entrée a la hauteur de ce que l on attends d un tel établissement. Pour nous faire patienter, il y a, a notre disposition, du vin rouge, du blanc, de l’eau et des jus de fruits. Jusque la, aucune faute de goût, mais le charme s estompe vite car l attente devient interminable (plus de 45 minutes). C est avec un vrai soulagement que je vois s approcher la serveuse, qui, doit nous amener a notre table. Comme le restaurant est complet, je comprend, en voyant la table que l on nous propose, qu ils viennent de nous donner un salon prive. Tout a l intérieur est décore avec goût, il y a même un écran  plasma géant (avec son home vidéo system) qui ferait mourir de jalousie clothilde qui rêve depuis si longtemps d accrocher au mur  de sa maison ce type de télévision. Tout  est propice pour  que l on se régale et que l on finisse en beauté cette journée. Le charme tombe soudainement, il n y a plus rien en cuisine de ce que la carte nous propose, le service n est pas du tout celui que l on attend d un restaurant de luxe( Odile a fini son repas sans avoir eu a boire).

La nourriture est quelconque, et nous en venons a regretter de ne pas être allé dans un des petits restaurants ou nous mangeons d habitude ou la nourriture et si bonne, le personnel a l écoute de nos moindres sollicitations et l addition si douce pour celui qui vit et qui connaît le tarif d un repas en région aixoise. Pour conclure, je ne conseillerais a personne cet endroit, sauf peut être pour ceux qui aiment dire ; « J ai mange au Da Dong ».

Nous rentrons un peu désabusés a la maison. Laure regarde un film sur son ordinateur, je m associe a elle et lorsque le film se termine vers minuit et demi, je décide, après quelques minutes passées a tenter d écrire, de me coucher pour récupérer et prendre des forces pour demain. Ce sera une dure journée, avec des visites de temple et une grande  vadrouille dans les rues de la ville .Le soir, on montre le rock n roll aux danseurs du cours de swing. Il doit être 1 heure du matin lorsque je m engouffre dans la couette de mon lit, me laissant plonger vers un sommeil profond.

Photos

1-2-3-4-5-8-9: Les alentours du Toys market

6-7: L interieur du Toys Market

10-11-12-13-14-15-16-17-18-19-20-21: Vues de la ville

22: Incroyable, le premier tag de chine!! Serieusement c est du jamais vu

23-24-25-26-27: L opera de Pekin

28-29-30-31-32-33-34-35-36-37-38-39-40-41: le Dadong Restaurant

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Commentaires
C
non les filles vous ne serez pas à qu'elle heure il revient.<br /> Sauf bien sur si l'interressé veut bien vous le dire<br /> fred arrête d'essayer de connaitre l'heure du retour de no<br /> les suportrices de no n'aiment que l'OM pas vrai les filles<br /> A demain à l'aéroport<br /> je t'adore<br /> bisous clothilde
Norbert à PEKIN 2 (le retour)
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